Devenir pilote ?

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Beaucoup en rêve mais les places sont rares, donc chères !

ATTENTION : ces renseignement sont fournis sans garanties, en effet, il est des changements qui interviennent parfois rapidement et peuvent remettre en cause, certains principes expliqués sur cette page. DANS TOUS LES CAS, le mieux est souvent de s'informer DIRECTEMENT auprès des professionnels concernés !

PILOTE ?

EN FRANCE : il y a deux filières : civile ou militaire.

La première est difficile, très onéreuse (compter un emprunt de 300.00 à
1 million de francs au moins), car pour pouvoir prétendre au brevet de pilote professionnel il faut au moins 120 heures de vol, sur machine à pistons ou à turbine. A raison de 2000 à 6000 FFTTC de l'heure plus le reste, faites le calcul. Mais là ce n'est pas encore gagné, l'expérience d'un pilote se chiffre en nombre d'heures de vol, et avec 120 H on ne va pas très loin. D'ailleurs beaucoup de jeunes pilotes ont du mal à trouver car les compagnies d'assurance rechignent à les assurer, ils commencent donc souvent par des travaux dangereux comme l'épandage agricole, une bonne école, mais difficile !

La voie militaire : il faut passer par l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre, à Dax), c'est d'abord un environnement et une formation militaire, donc avec ses propres filières de recrutement et de sélection. Ensuite il faut savoir qu'un pilote militaire "doit" à l'état un certain nombre d'années de service puisque sa formation a été entièrement prise en charge. A l'issue d'un carrière militaire (15 ans pour les sous-officiers), l'expérience, le nombre d'heures de vol accumulées, permettent de trouver sans difficulté un emploi dans le civil (à la situation économique près).

Comme on le voit, ça n'est pas évident, sachez en outre que dans les deux cas, il faut réussir une visite médicale, renouvelée tous les ans ! Sans compter que les militaires sont souvent plus difficiles, conditions de terrain oblige ! (cf page III).

Chaque année, en FRANCE, le nombre de brevets civils délivré est faible, la partie la plus difficile n'est pas le pilotage, mais toute la "théorie" et "réglementation" qu'il faut "ingurgiter", c'est utile, mais lorsque l'on rêve de voler on fait beaucoup plus de "paperasse" que d'heures de vol, vous êtes prévenus ! En effet, en aéronautique, on ne fait pas ce qu'on veut ! Si vous cherchez plus d'aventure et de sensations la carrière militaire est sans doute plus faite pour vous.

Pour la visite médicale, bonne santé, sportif, bonne vue et bon dos ! Si vous avez des problèmes de santé, ceux-ci risquent fortement d'être incompatibles avec l'exercice du métier de pilote. Le meilleur moyen d'être bien informé c'est de s'adresser directement aux médecins militaires d'un centre de sélection où d'un médecin civil agrée pour faire passer la visite médicale annuelle (pour être pilote privé, il faut aussi remplir des conditions médicales, moins sévères, le port de lunettes étant par exemple possible, la correction doit apporter 8/10 à chaque oeil il me semble, à vérifier).

Avant d'aller plus loin, allez à l'aéroport le plus proche de chez vous, discutez avec les pilotes (privés ou professionnels), prenez la température, vous en apprendrez beaucoup. Si vous êtes toujours motivé (c'est aussi fonction de votre âge et de vos moyens financiers), je vous conseille de commencer à voler sur planeur ou sur avion, et surtout d'aller jusqu'au brevet. C'est une excellente expérience, un faire-valoir, une preuve de motivation, vous apprendrez beaucoup, pour un prix de l'heure bien plus bas que celui de l'hélico. Sachez en outre qu'il existe des bourses pour les -25 ans.

Ils existe en France, de nombreuses écoles qui propose de passer le brevet professionnel et même d'instructeur, renseignez vous, il en existe un certain nombre sur le NET. Notez que dans le cas d'une carrière civile, il faudra à penser à rapidement passer aussi un brevet de pilote d'avions pour avoir plus de chance de trouver un emploi et le garder afin de ne pas être trop "spécialisé". En outre, comme les militaires, pensez dès le début à votre reconversion "que faire après lorsque j'en aurai marre ou que ma santé me bloquera ?". Si vous êtes en formation, à l'école, ALLEZ JUSQ'AU DIPLOME ! puis songez à une formation de pilote !

Pour ceux qui aime voyager, étant donné les coûts élevés en France, certains vont à l'étranger pour passer leur brevet, et parfois s'y faire une première expérience voir même y rester (Canada, Etat-Unis) ! Sachez qu'un fois de retour en France, il faut "convertir" votre brevet en un brevet Français (Européen maintenant !). (cf DGAC).
Comparez bien, il n'y a pas que le prix à l'heure, une fois là bas il sera trop tard pour vous apercevoir du prix du loyer ou des transports... !

Pour les militaires : si vous détestez l'uniforme, n'essayez même pas ! Soyez sportif, appréciez le travail en équipe, la camaraderie, ne craignez pas de partir à l'autre bout de la France ou même à l'étranger ! Sachez que TOUS les pilotes militaires passent par l'ALAT, quelle que soit leur fonction finale.

Voici un tableau récapitulatif, non exhaustif, qui donne une idée des métiers, le grade donne une indication sur le salaire, la progression de carrière, la reconversion, le commandement :

Pour les officiers :

Deux voies : prépas (math'sup, math'spé), puis une école d'officiers de carrière (Ecole de l'air pour l'armée de l'air, Saint Cyr pour l'armée de terre, Navale pour la Marine, Melun pour la Gendarmerie), formation qui ouvre une carrière complète, la partie purement aéronautique sera donc plus courte, orientée sur le commandement (en vol, puis à terre), certains (après polytechnique par exemple), s'orientent sur l'EPNER pour être pilote d'essai, ils sont très très peu nombreux. Autre possibilité : ORSA (Officier de réserve en situation d'activité) maintenant OSC (Officier sous contrat) et EOPAN (élève Officier pilote de l'aéronavale dans la Marine, avion ou hélico) pour des jeunes qui ont un diplôme d'étude du supérieur, bien se renseigner dans les détails, carrières plus courtes, plus aéronautiques.

Pour les Sous-Officiers :

C'est une voie de recrutement qui a fait les beaux jours de l'ALAT, on parle désormais de placer uniquement des Officiers aux commandes des machines de nouvelle génération. Je ne connais pas dans les détails ce mode de recrutement. Ce qui est sûr, c'est qu'il est possible de "l'atteindre" par plusieurs moyens. Dans la Marine, il y a des Sous-Officiers (Officiers Mariniers) navigants, mais non pilote (technicien radar, sonar...), Dans l'armée de Terre, il faut passer par Saint-Maixant, puis par l'ALAT à Dax.

Là où il faut aller :

N'écoutez pas les blablas, pour être franc, les centres d'information ne sont pas toujours sur la bonne longueur d'onde (je l'ai expérimenté plusieurs fois !)

Profitez des visites et autres portes ouvertes organisées !

DANS TOUS LES CAS,
ACCROCHEZ VOUS FORT !

Adresses utiles :

Si ces conseils vous ont aidé,
merci de me l'écrire

Des précisions sur le BIA !
Deux pilotes d'hélico vous disent tout !
La carrière d'un pilote dans l'armée de l'air
L'association des anciens élèves de l'école de l'air
Quelques précisions pour l'aéronavale

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